Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé écrire. Fascinée par la machine à écrire de ma grand-mère, enfant, j’étais déjà captivée par l’art mêlé de cette musicalité à former des mots sur un papier immaculé.
Bien loin d’imaginer que j’en ferai mon métier, aujourd'hui, j'écris pour les autres, ces entreprises et entrepreneurs en mal de mots dont je vois le plein potentiel par la puissance d'un récit narratif. D’un naturel empathique et intuitive, je mets mes qualités personnelles au service d’une écriture émotionnelle et sur-mesure pour ceux qui m’inspirent.
Finalement, la magie de l’écriture, n’opère-t-elle pas lorsque l’âme agit ?
Quand j’écris pour quelqu’un, je me connecte à lui/elle et laisse aller ma plume au gré des sensations.
Certains choisissent l’imaginaire comme capitaine. Pour ma part, j’opte pour la réalité.
Parce que je suis de celles qui sont convaincues que notre histoire est la meilleure des histoires, de celles qui se donnent l’autorisation de contourner les chemins balisés, de celles qui croient à un destin qui se construit, j’écris tantôt pour une réalité idéalisée, tantôt pour une réalité à gommer.
En tant que thérapie, l’écriture a le pouvoir de mettre en mots les maux.
Sanctuaire de celui et celle qui a besoin d’être écouté.e, c’est également un très beau moyen de s’écouter. En déposant les mots les uns près des autres, je prends de la distance avec mes émotions, les contemple, les comprends. L’écriture atténue l’inconfort comme elle vivifie la créativité. Pourquoi faire le choix entre ce que l’on dit, ce que l’on pense ou ce que l’on ressent quand on peut s’offrir le luxe d’avoir les trois ?
Passionnée par la photographie, j’aime aussi écrire pour sublimer une image et ainsi lui donner comme une seconde chance d’avoir d’autres interprétations que celle de son auteur.
Exploratrice dans l’âme, je ressens l’écriture comme un voyage. L’itinérance du stylo embrassant le papier me permet de garder le cap, de sentir l’aventure au creux de mes doigts au pouvoir illimité. Ecrire est comme poser mes bagages, me délester d’un poids tout en sachant que tout ce qui m’est précieux est en sécurité à l’intérieur. Grâce à l’écriture, je sécurise aussi (et surtout) ma voix intérieure.
Ces fragments de pensées, dépositaires de la beauté du monde qui nous entoure, de la vie, des idéaux qui s’effacent face à la réalité, sont le reflet de ce qui nous traverse, au passé, au présent et au futur.
Intuitifs et bienveillants, les mots sont là, posés, déposés, apposés, préposés ou prédisposés à résoudre des énigmes, à nous enseigner quelque chose que l’on aurait pas perçu autrement. L’art des mots semble s’ériger seul comme thérapie à celui qui s’y initie.
Quant à ce qui est de ma relation aux autres, souvent peinée par la fulgurance d’une attention éphémère, de ce que le dialogue écourte, je développe par l’écriture, pour l’autre, une capacité d’écoute. Parce qu’à mes yeux, lire un écrit, c’est prendre le temps de se connecter à l’autre, de plonger son attention dans un sujet qui peut nous surprendre, je fige l’instant pour qu’il devienne inspirant.
Ecrire est ma façon de toucher le cœur des gens, de m’affranchir du regard de ceux attachés à une image biaisée, de montrer aux personnes que je les comprends profondément, de faire l’empathie – télépathie que la diction aurait effrayé.
Je conte donc je suis…
Essayez sur vous, ça conte aussi ;)
.Géraldine.
Comme recueil de témoignages, j’ai écrit ce texte pour un Professionnel de l’art-thérapie qui propose de mettre en valeur l’art sous toutes ses formes. Merci à lui de m’avoir permis de voir que l'écriture était un art à part entière.
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